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Albums

L'équipe des Herbes Sauvages ouvre ces pages pour vous faire connaître le travail de nos membres dans leur rencontre avec la nature.

Flâneries aux bords de l'Yvette
Une Hellébore fétide
Le grand bassin de la Grande Maison à Bures-sur-Yvette
Les Camellias de l'université Paris-Saclay
Anemone pulsatilla
Les fleurs de mon jardin
Une belle orchidée de nos jardins



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Flâneries aux bords de l'Yvette


par Sylvie Jounier et Nicole Willis

Découverte de clandestines (2020 - 2023)



«Soudain au pied de l’arbre une tache,
en forme de coussinet, d’un violet lumineux,
illumine le sous bois et de loin,
attire le regard »

Découvrir la Lathrée

deux fois clandestine...
Lathraea clandestina L.



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Helleborus foetidus : Une empoisonneuse.


par André Duchemin

Hellébore fétide

Un genre d'empoisonneuses connues depuis l'Antiquité.
Noms vernaculaires : l'herbe aux fous, le pied de griffon, le mors de cheval, la patte d'ours, indiquent une longue tradition mythologique.

« Ma commère, Il vous faut purger
Avec quatre grains d’ellébore. »
Le Lièvre et la Tortue,
Jean de la Fontaine

Hellébore fétide

Reconnaitre l’Hellébore fétide > (Helleborus foetidus L ) de l’Hellébore verte (Helleborus viridis)?

Si vous les rencontrez :
mais où sont les pétales ?
Les sépales sont énormes.. . Un nectar bien chaud c’est comme un café bien chaud : Un plaisir pour les pollinisateurs...
Si vous voulez en savoir plus : Cela chauffe chez les Hellébores! ou L’hellébore fétide (Helleborus foetidus) : No 126 La Garance Voyageuse .

Attention, l’hellébore verte est sur la liste des espèces protégées en Ile de France



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Ophris apifera :


Une belle orchidée de nos jardins.


par Bernard Luya

Les orchidées sauvages ne sont pas rare en France, ni dans les jardins pour peu qu'on les protège. Les prédateurs redoutables sont la binette et la tondeuse à gazon
Alors comment les reconnaître?

Ophris apifera

En fin d'hiver, elles sont faciles à voir du fait que le gazon est court. En regardant bien son gazon ou dans les allées, on peu découvrir une plante plaquée au sol, avec des feuilles étroites, alternes et des nervures parallèles comme sur les images 2 et 3. La tige florale apparaitra dans la feuille centrale (rosette) dès la fin mars. C'est elle qui risque de disparaitre dans la tonte.
Quand vous repérez un pied, plantez simplement une tige dans le sol.
Il existe plusieurs variétés d'orchidées sauvage dans la vallée de Chevreuse. Ici nous prenons pour exemple l'Ophris apifera qui abonde dans mon terrain sans que que j'en ai semé ou planté aucune. En préservant la hampe florale, nous permettrons aux graines de murir puis de se disperser autour ou dans autre jardin portée par le vent.
L'image 4 montre une concentration de pieds qui s'est établie au fil des années.
Fin mai début juin vous pourrez observer une hampe florale portant ces délicates fleurs et qui peut atteindre 50cm (voir image 5) Une fois les fleurs fécondées, les hampes florales porteront les graines : ne tondez pas ces hampes et laissées les sécher. L'année prochaine vous aurez peut-être de nouvelles pousses en plus des anciennes.

image 2
image 3
image 4
image 5



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Anemone pulsatilla :


Une belle renonculacée décorative.
par André Duchemin

En avril, va voir les pulsatilles !
Cette année il ne nous est pas possible de nous rendre dans le sud de l’Essonne, où elle est indigène, dans les prés secs et rocailleux (C’est donc bien une herbe sauvage !), mais possible de l'observer dans certains jardins.

Rappelons que la famille des Renonculacées, surtout au niveau de la fleur "est le type d'une famille par enchainement. Les espèces à structure primitive sont reliées par de nombreux intermédiaires aux types évolués fort différents des premiers et entre eux" (Leredde 1963).
On doit au talent d' Antoine-Laurent de Jussieu d'avoir su la délimiter dans son "Mémoire sur la famille des renonculacées In: Histoire de l'Académie Royale des Sciences " paru en 1773 demeurée célèbre. C'est un caractère issu de la graine qui fonde son unité : l'embryon est "droit, de petite taille, dans l'axe d'un albumen charnu très abondant".
En effet, entre aconit, actée, adonis, anémone, ancolie, populage, clématite, pied-d’alouette, ficaire, hellébore, nigelle, renoncule, pigamon, trolle, etc., la famille semble disparate... L’anémone pulsatille se situe plutôt parmi les « primitives » avec ses 6 tépales pétaloïdes, ses nombreuses étamines et carpelles insérés en hélice. Les fruits (akènes) sont surmontés d'une longue aigrette plumeuse résultant de l'accrescence ) du style.



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Les fleurs de mon jardin


par Bernard Luya

Au printemps une multitude de fleurs apparaissent dans mon jardin. Des attendues, achetées ou récoltées, plantées et soignées au fil des années ; d'autres apparaissent spontanément apportées par le vent, les oiseaux et nous mêmes sous nos semelles. Parmi les nombreuses fleurs de mon jardin, j'ai choisi celles qui l'égayent en ce printemps.

Aubrietta
Matthiola incana Grande Giroflée
Sedum palmeri S. Watson Crassulaceae
Brunnera macrophylla Jack Frost
Tulipe botanique
Veronica liwanensis Scrophulariaceae

La ficaire est apparu l'année dernière, il y avait bien eu quelques plants avant mais cette année elle a décidé de coloniser des zones plutôt ombragées du jardin.
L'Ajuga Reptans est apparue sur mon gazon et d'année en année il se déplace sur celui-ci. En attendant que les fraises murissent, on peut profiter des Lamiers pour faire une petite soupe.

Ficaria verna Huds
Ficaire à bulbilles
Ajuga pyramidalis Lamiaceae
Bugle pyramidale
Lamium purpureum



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Le grand bassin de la Grande Maison à Bures-sur-Yvette


Notre premier album est du à André Duchemin qui a observé les hôtes du grand bassin situé dans le parc de la Grande Maison à Bures-sur-Yvette.
Le Héron, depuis qu'il est protégé, se retrouve souvent au bord des mares, bassins ou lacs de la région. Voyageant d'un endroit à un autre, guettant un poisson.
Ce jour là, on a plutôt l'impression qu'il prend sa douche stoïquement.

Ardea cinerea Linnaeus, 1758
Aix galericulata male
Aix galericulata femelle
Aix galericulata jouant à canard perché
Streptopelia decaocto



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Les Camellias de l'université Paris Saclay


par Bernard Luya

Le verger de l'université Paris Saclay accueille depuis de nombreuses années une collection de camellias qui a été réalisée par Monsieur Max Hill, ancien directeur de l'International Camellia Society.
Nous vous proposons quelques images de cette collection réalisées le 15 mars 2020 dans le verger ainsi que dans les serres de multiplication et de création de nouveaux plants.

Kicho Un des rares Camellia jaune
Derichel sons P Y Tremel
Sayanami Japon
IT U.S.A

Le plant de Campra présente la particularité d'avoir une branche supportant des fleurs blanches. Max Hill a bon espoir de dupliquer cette branche qui permettra d'obtenir des arbustes Campra à fleur blanche.

Campra
Campra à fleur blanche
Mme Lebois

Dans le verger plusieurs Camellia nous offrent leurs splendides fleurs. Malheureusement les étiquettes donnant leur nom ont disparues.

Dans la mare du verger nous avons pu observer un contemplateur des Camellias.

Tortue du verger
Une Tortue de Floride!