L'association a participé chaque année, fin juin, de 2011 à 2020 à Vigie-flore, un programme de suivi d'abondance des espèces végétales les plus communes en France, sous l'égide du Muséum National d'Histoire Naturelle.
Notre action a consisté à inventorier, sur la commune de Briis-sous-Forges, un maximum de 8 placettes dont la localisation précise nous était imposée. Les données récoltées étaient envoyées à Tela Botanica qui centralise l'ensemble des données de France et les transmet au MNHN.
Voilà, c’est fini! Jeudi 25 juin 2020, c’était notre 10ème et dernière participation à Vigie-flore, réalisée par 3 individus masqués, distanciés, déterminés à affronter la chaleur (c’était supportable) pour inventorier les 2 placettes restantes avant de rentrer au frais. Les 4 autres placettes avaient été visitées un peu avant, en prévision d’une participation limitée le jour J.
Avec quasiment 3 mois de sécheresse, une pelouse tondue, une berme fauchée, des champs hostiles à tout ce qui ne rapporte rien et une friche certes riche, mais impénétrable, notre dernier inventaire avant cessation d’activité est aussi le plus pauvre en abondance depuis 10 ans et faible en diversité.
Les 2 champs, ensemencés en maïs et colza, ont tenu leur promesse : rien à voir.
La friche de la station d’épuration est aussi impénétrable que l’an dernier. La proximité de la rivière explique la bonne santé de la végétation. En aménageant un accès avec une cisaille, il a été possible de noter 20 espèces depuis un seul point d’observation. Le séneçon du Cap (Senecio inaequidens) y a fait son apparition, ce n’est pas une bonne nouvelle, bien qu’il se heurte à une rude concurrence.
Le bois Croulard : le milieu reste stable, avec cependant encore moins d’espèces que d’habitude à cause de la sécheresse.
Les 2 placettes restantes, tondues rases, étaient déjà aussi désolantes qu’en plein été.
Plantago lanceolata, Hypochaeris radicata et Trifolium repens s’accommodent bien de la situation. Bonne année pour Achillea millefolium qui parvient à repartir après la tonte. occupent les premières places de l’abondance. Bonne année pour Hypochaeris radicata et Daucus carota.
En 10 ans, nous avons contacté 157 espèces différentes, le plus souvent très communes, avec une moyenne de 60 espèces par an. Ceci montre une fluctuation assez importante de la flore d’une année sur l’autre, surtout pour les espèces occasionnelles.
L’abondance et la diversité marchent ensemble presque toujours. On voit bien que la sécheresse est un facteur important pour l’une et l’autre.
Sur le plan de l’espèce humaine, l’abondance globale est de 18 participants dont 11 femmes, avec une moyenne de 5.5 participants.
Vigie-flore, avec son protocole assez contraignant, ses plantes banales, un temps souvent chaud, n’attire plus beaucoup de membres de notre association. Puis nous avons vieilli, et compter les plantules à 4 pattes sous le soleil, cela nous devient pénible. Alors, il est temps de nous reconvertir à d’autres inventaires plus souples, et de passer la main à d’autres Vigiefloristes. Mais sans regrets, ce fut un bon temps !
Pour notre 9e participation à Vigie-flore jeudi 27 juin 2019, 3 durs à cuire ont bravé la canicule pour inventorier les 4 placettes restantes avant de rentrer au frais. Les 2 autres placettes avaient été visitées un peu avant. Désormais, nous travaillons à mi-temps, une forme de préretraite...
Globalement, après un printemps contrasté, 2019 est une année dans la moyenne, avec une belle abondance dans la pelouse du collège ainsi que dans la placette de la gare routière, explorée la veille, juste avant qu’elle ne soit fauchée.
Les 2 champs, ensemencés en blé, ne laissent aucune chance aux herbes sauvages, contrairement au colza qui lui, laisse la place à quelques plantes.
La friche de la station d’épuration est encore plus impénétrable que l’an dernier, ce qui explique la relative pauvreté du relevé, peu représentatif de la réalité. Néanmoins, on voit réapparaître du frêne et du prunellier.
Le bois Croulard : toujours aussi stable.
Les plantes vedettes changent peu : Plantago lanceolata, Lolium perenne et Geranium molle occupent les premières places de l’abondance. Bonne année pour Hypochaeris radicata et Daucus carota.
La haute saison floristique s’est conclue le 28 juin 2018 avec notre 8e participation à Vigie-flore qui fête, lui, ses 10 ans. 5 volontaires motivés ont profité de cette belle journée.
Les variations notables par rapport aux autres années portent :
sur le champ derrière la gare routière. Ensemencé en colza comme en 2014, on a pu dénombrer une dizaine de taxons comme en 2014, contre 0 les autres années.
sur la friche de la station d’épuration qui évolue depuis les coupes de 2017. Elle est actuellement très dense et difficilement pénétrable. On y a quand même dénombré 24 taxons. Des ligneux apparaissent, mais ni frêne, ni saule pour le moment. Prunus spinosa abondant l’an dernier n’est plus visible. Globalement, après de grosses pluies en juin et des températures supérieures à la normale depuis mi-mai, la végétation est abondante (349 taxons notés sur l’ensemble des 6 placettes visitées) et diversifiée (75 taxons).
Plantago lanceolata, taraxacum et Geranium molle occupent les premières places de l’abondance. 15 taxons apparaissent pour la première fois.
Le 22 juin 2017 a eu lieu notre 7e participation à Vigie-flore sur la maille de Briis-sous-Forges. On retiendra, malgré une forte chaleur, la présence de 12 observateurs, parmi lesquels Isabelle, une néo-vigifloriste de l'Essonne venue s'initier au métier...
La sécheresse qui a sévi durant le mois de juin nous a valu un relevé moyen en terme d'abondance (309 taxons notés) et de diversité (64 espèces), en tous cas, supérieur à 2016, année dont le printemps avait été froid et pluvieux (290 taxons, 56 espèces).
La placette de la station d'épuration, une friche beaucoup modifiée par rapport à 2016, passe de 13 à 29 taxons recensés, ce qui en fait la placette la mieux diversifiée de la maille. Le frêne et le saule qui nous servaient de repère ont été coupés. Il se peut qu'on en trouve des rejets l'année prochaine. A noter l'abondance de Prunus spinosa, qui bénéficie de l'éclaircissement du milieu.
Plantago lanceolata, Holcus lanatus et Daucus carota demeurent les espèces les mieux représentées. Lepidium draba, Arrhenatherum elatius et Vicia angustifolia sont plus présentes que d'habitude.
Le 23 juin 2016, date de notre 6e participation à Vigie-flore, marque le retour à un début de temps estival, après un printemps froid et de grosses pluies, à l'inverse du printemps 2015. Ceci s'est traduit dans nos relevés par une augmentation du nombre d'espèces recensées (55 vs 47) ainsi que de l'abondance (280 plantes notées vs 238). L'Agrostis capillaris et le Geranium molle notamment en sont les bénéficiaires.
Plantago lanceolata et Lolium perenne demeurent les espèces les plus représentées. La pelouse du collège, bien que tondue rase, est la plus généreuse avec 26 espèces.
La placette de la station d'épuration, une friche beaucoup modifiée par rapport à 2016, passe de 13 à 29 taxons recensés, ce qui en fait la placette la mieux diversifiée de la maille. Le frêne et le saule qui nous servaient de repère ont été coupés. Il se peut qu'on en trouve des rejets l'année prochaine. A noter l'abondance de Prunus spinosa, qui bénéficie de l'éclaircissement du milieu.
Nous avons visité les 4 placettes habituelles, dans des conditions qui ont peu varié depuis l'an dernier, et les 2 champs cultivés restent aussi vierges de végétation spontanée.
Sur l'ensemble des 6 placettes, on dénombre une abondance moyenne de 47 taxons par placette (contre 29 en IdF*) et une richesse moyenne de 9 (contre 7 en IdF*).
* : données Natureparif mai 2016.
En ce 25 juin 2015, nous avons échappé de peu à la canicule pour notre 5e participation à Vigie-flore sur la maille de Briis-sous-Forges. La flore, quant à elle, a subi la sécheresse depuis au moins début juin, et les résultats en témoignent : 47 espèces dénombrées, c'est le plus petit score depuis l'origine de nos observations. Et pourtant, nous étions 7 à scruter les herbes, dont 2 primo-participants.
Nous avons inventorié 5 placettes sur les 8 proposées, les 2 champs cultivés en blé étant quasiment vides de végétation spontanée, et la placette du terrain de pétanques n'étant plus visitée du fait d'un accès aléatoire.
Par rapport à 2014, le bois Croulard reste stable. La pelouse derrière le lycée était tondue rase, comme d'habitude, mais en plus très sèche ; résultat, 23 espèces au lieu de 31. La placette de la gare routière, fauchée sur 1m seulement, n'a pas varié : 18 espèces. La friche le long de la Prédecelle, quant à elle, envahie par les ronces depuis l'an dernier, tourne au dépôt d'ordures et évolue beaucoup; même Plantago lanceolata n'arrive plus à se faire une place !
Le tableau et les graphiques ci-joints montrent une chute du nombre d'espèces dénombrées, ainsi que du nombre total d'occurrences (100 de moins qu'en 2012 !).
Plantago lanceolata reste l'espèce la mieux représentée, Holcus lanatus connaît une abondance inhabituelle, les Rubus progressent.
Cette année encore, l'inventaire de nos placettes de Briis-sous-Forges s'est déroulé dans de bonnes conditions et dans la bonne humeur.
Nous avons inventorié 5 placettes sur les 8 proposées, soit une de plus que l'an passé. Nous avons en effet pu prendre en compte quelques adventices dans le champ de colza derrière la gare routière. Par contre, dans l'autre champ, celui de la route de Courson, à l'exception du maïs cultivé, les quelques plantes qu'on a pu voir étaient grillées par les herbicides.
Très peu de changement dans le bois Croulard. La pelouse derrière le lycée était tondue rase. Ceci explique sûrement la rareté de nos observations de Lolium perenne. La placette de la gare routière n'avait pas été fauchée récemment, ce qui nous a bien facilité la vie. La friche le long de la Prédecelle, quant à elle, était envahie par la ronce bleue, d'où une diminution du nombre d'espèces relevées.
Ceci apparaît dans le tableau et les graphiques ci-joints qui montrent une petite chute du nombre d'espèces dénombrées, ainsi que du nombre total d'occurences. Néanmoins, l'abondance reste correcte: en moyenne, chaque espèce est présente dans 5.2 quadrats.
Comme d'habitude, Plantago lanceolata reste l'espèce la mieux représentée, suivie de Trifolium repens.
Cette année encore, l'inventaire de nos placettes de Briis-sous-Forges s'est déroulé dans de bonnes conditions et dans la bonne humeur.
Tout le monde s'est retrouvé « motivé » et «concentré » autour des petits « quadras » bien définis et localisés, comme pour les années précédentes.
Pour nous, les amoureux des plantes, ce fut un vrai bonheur : les plus férus de botanique, le nez dans la flore, l'œil collé à la loupe, comptant et recomptant, anthères, poils, soies, ligules, glumes ou glumelles, les autres, comme moi, se contentant d'attendre que soit enfin trouvé le nom presque miraculeux de la toute petite plante encore inconnue. Quant à « Apera spica_venti », il pose problème chaque année, mais honnêtement, peu importe !
Et puis, il est toujours possible de profiter de cette fastidieuse attente pour découvrir tout un monde, celui d'autres amateurs de plantes, volants ou pas, en tout cas plus petits et tout aussi mystérieux !
Dans tous les cas, avec joie et bonne humeur, c'est la révision garantie ; les plantes d'un quadra se retrouvent bien souvent dans le quadra qui suit, avec toutefois des surprises pour de nouvelles venues, ou non encore déterminées, accueillies avec un plaisir évident.
Rigueur cependant, science oblige, pas question de déplacer les ficelles des parcelles et d'y ajouter la magnifique Ophrys abeille poussant pas dizaines sur la pelouse d'à côté, nenni pour l'Orobanche plus discrète, la jolie Campanule raiponce ou le petit Groseillier du sous-bois. Alors, pour compenser la frustration, il reste la photo !
Intéressant également de constater l'évolution du paysage et celle de la variété des plantes qui change selon les saisons, au fil du temps qu'il fait et qui passe.
En attendant le relevé officiel de Gérard Leveslin, responsable de l'opération, merci à lui pour l'organisation de cette superbe journée qui restera dans nos mémoires avant que nos données ne soient utilisées avec celles de toute la France dans le programme Vigie-Nature.
Car pour les plantes, papillons, bourdons et autres vivants de la terre, toutes s'y retrouvent, pour le grand bonheur, cette fois-ci, des chercheurs !
Comme l'an passé, nous étions 8 adhérents pour inventorier notre maille de Briis-sous-Forges. Ce qui prouve que l'intérêt pour le projet ne s'est pas démenti.
Nous avons identifié 80 espèces en 2012 contre 50 en 2011, malgré une placette à laquelle nous n'avons pas pu accéder. Ou bien nous avons été très performants (!), ou bien la nature a été plus généreuse cette année. Les 2 placettes situées dans des champs cultivés sont toujours aussi pauvres en herbes sauvages.
L'analyse de l'occupation des quadrats montre que l'espèce reine reste le Plantago lanceolata. Il y avait 15 quadrats (1 m2) en 2011 qui comprenaient 10 ou plus de 10 espèces, il n'y en a plus que 10. Donc, les espèces sont davantage réparties dans les placettes.
Découvrir l'Agrostemma githago dans la friche près du moto-cross, au beau milieu de la placette, reste un gag incroyable, même si on se doute qu'il vient de la prairie fleurie artificielle située à proximité.
En conclusion, l'expérience mérite d'être poursuivie. La date en est fixée : ce sera le jeudi 27 juin 2013.
Nous étions 8 adhérents à nous pencher le 2 juillet dernier sur les herbes sauvages de la maille de Briis-sous-Forges, dans le cadre de la campagne Vigie-flore 2011. Les dieux de la météo étaient avec nous, ce qui nous a bien aidé pour cette première participation.
Nous avons inventorié 7 placettes, la 8ème étant inaccessible. 1 est située dans un bois : 8 espèces relevées. 2 sont dans des champs de blé cette année : 0 espèce ! L'efficacité des désherbants est hallucinante. Les 4 autres sont situées sur de la pelouse et une friche. La pelouse située derrière le collège, avec 23 espèces, est la plus riche. Au total, nous avons relevé 50 espèces, toutes banales. Il manque à cet inventaire quelques graminées que nous n'avons pas pu nommer avec certitude, faute de fleur. Dans notre maille (1 km2), la plante la plus fréquente est le Plantago lanceolata, présente dans 24 quadrats (1 m2) sur 70, ce qui est conforme aux relevés nationaux 2009. Viennent ensuite Dactylis glomerata, Hypocheris radicata. 10 plantes n'ont été notées qu'une seule fois.
Outre l'intérêt botanique, cette expérience présente aussi un aspect sympathique et convivial qui justifie de continuer l'an prochain, à la même époque.